Le cloud hybride, une réalité qui peut se concrétiser de différentes façons.

Les entreprises ont accéléré leur transformation en étendant leur système d’information vers le cloud et les collaborateurs en mode « à distance », privilégiant une approche hybride.

En 2021, cette modernisation pour acquérir davantage d’agilité et de réactivité va se poursuivre.

S’appuyant sur des approches toujours plus hybrides mêlant le meilleur du cloud public (accessibilité, fail-fast, élasticité) aux atouts du cloud privé (vitesse, contrôle, sécurité).

Tendance 1 : 2021 sera encore plus hybride

Choisir entre cloud public, privé ou hybride a souvent représenté un défi pour bien des entreprises.

Pourtant ces conceptions de l’informatique ne sont pas antinomiques, mais plutôt complémentaires.

Chaque approche a ses avantages en matière de sécurité, conformité, souplesse, latence, élasticité.

Les entreprises ont réalisé qu’il n’y avait pas de solution magique adaptée à tous les scénarios et que chaque workload imposait sa propre logique cloud.

Cette adoption de l’hybride s’enrichit d’une approche « many cloud » où chaque entreprise va chercher ,

ses logiciels SaaS, ses infrastructures IaaS et ses plateformes PaaS (et Serverless) en fonction des coûts, services proposés et conformités règlementaires.

Une tendance qui va s’accélérer en 2021 avec l’apparition de nouveaux outils permettant de jongler et d’administrer efficacement et simplement ce paysage hybride et many-cloud .

Tendance 2 : La modernisation des applications via les containers et Kubernetes

Selon un récent rapport d’IDC, 95 % des nouveaux services en entreprise seront déployés dans les conteneurs d’ici la fin 2021.

L’accélération de la transformation numérique portée par la pandémie invite les entreprises à accélérer encore le développement d’applications.

Elles peuvent s’appuyer pour cela sur le cloud hybride et son extrême souplesse.

Mais elles doivent transformer et moderniser toute la chaîne de développement et de déploiement en bâtissant des chaînes CI/CD (Continuous Integration/Continuous Deployment).

Les containers et leur orchestrateur de prédilection Kubernetes se sont imposés en quelques mois à peine comme une étape indispensable de cette modernisation.

Tendance 3 : Les clouds publics tendent aussi vers l’hybride

C’est l’une des grandes tendances de 2021 initiées en 2020.

Les fournisseurs de cloud public ont compris que les entreprises n’abandonneraient pas l’intégralité de leurs infrastructures internes,

que les réglementations locales verrouillaient certains scénarios et que leurs clients ne mettraient pas tous leurs œufs dans un même panier en jouant la carte du multicloud.

Le cloud hybride évite aux entreprises de percevoir chaque cloud comme un silo et fluidifie toutes les formes de transition.

Les approches hybrides et multiclouds sont plébiscitées par les entreprises et font désormais tomber les murs entre les fournisseurs  de cloud,

sur les thématiques de réversibilité, d’interopérabilité des plateformes, de migration facilitée des workloads de l’interne vers le cloud et inversement.

Ce nouvel esprit est une aubaine pour les approches « cloud hybride ».

Tendance 4 : Toujours plus d’automatisation grâce à l’AIOps

Au sein des architectures IT, les automatisations sont de plus en plus nombreuses.

Le cloud hybride est synonyme d’encore plus d’automatisation au sein des infrastructures internes ainsi que dans la prise en compte des déploiements vers des ressources du cloud public.

Pour aller au-delà des automatisations déjà en place, il est essentiel d’insuffler davantage d’IA au cœur des infrastructures.

L’IA permet de libérer les équipes IT des tâches les plus répétitives et chronophages, d’anticiper les pannes, de déplacer les workloads dynamiquement.

Egalement analyser et d’optimiser le fonctionnement de l’infrastructure hybride et donc de réduire les coûts opérationnels.

Selon IDC, en 2021, les entreprises dépenseront à l’échelon mondial plus de 52 milliards de dollars dans l’IA.

Tendance 5 : Une cybersécurité pensée hybride

La cybersécurité est au cœur des priorités des DSI.

Alors que les approches hybrides se démocratisent, les entreprises cessent de considérer la sécurité « interne », « externe » et « cloud » comme des problématiques différentes.

Les approches Zero Trust et SASE contribuent à adopter une cybersécurité centrée sur les identités et les données, à travers les réseaux, les terminaux, les applications et les clouds (y compris le Edge).

Parallèlement, les fournisseurs d’infrastructures hybrides injectent directement de nouvelles protections au cœur de leur plateforme pour mieux unifier la cybersécurité entre « on premises » et « clouds ».

Et toutes ces sécurités sont pilotées à partir d’une unique interface dans le cloud.

 

Au-delà de ces tendances, 2021 s’annonce donc comme une année forte pour le cloud hybride et son rôle dans la transformation des entreprises.

Entre d’une part des règlements nationaux toujours plus souverains et un besoin de contrôle accru,

et d’autre part la nécessité d’accélérer la transformation numérique et de gagner en agilité et en réactivité, les approches hybrides apparaissent de plus en plus pragmatiques et séduisantes.

Nous aborderons les différentes tendances dans les prochaines semaines.

à suivre…

 

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